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Fiction et Critique, par Sylvie Ferrando
20 janvier 2013

Délicieux et misanthrope Luchini...

De retour du film de Philippe Le Guay, "Alceste à bicyclette", avec un grand Luchini et un non moins grand Lambert Wilson, au personnage et au jeu duquel je suis moins sensible néanmoins, au moins dans ce film (des goûts et des couleurs...).

Quelle ingéniosité de nous faire entrer dans les coulisses du théâtre, par le biais d'une répétition inopinée entre deux acteurs en vacances, et en même temps de nous laisser entrer dans leur intimité d'homme, et de nous faire arpenter l'île de Ré, à pied, en voiture, et à bicyclette (reprise de la chanson d'Yves Montand, pour laquelle j'ai une affection particulière)...

Les regards sur les personnages d'Alceste et de Philinte, dont on ne sait plus qui est le pessimiste et qui est l'optimiste, se croisent avec les points de vue sur les personnages des acteurs Serge et Gautier, dont on ne sait plus au juste qui est l'atrabilaire, l'aigri et qui est le civil, le policé... jusqu'à la fin, où tout est dévoilé...

De belles parties de rires, aussi, avec les chutes de vélo et la scène absurde de la vasectomie manquée, où la voisine italienne se met à chanter, au volant de sa voiture, une mélodie sirupeuse...

Luchini au mieux de sa forme, dans ce qui est pour lui, dans le film (et pour moi, dans la vie), la plus intéressante des pièces de Molière...

 

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