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Fiction et Critique, par Sylvie Ferrando
26 décembre 2012

Le teint des femmes de Raphaël

A la fin du Quattrocento, à Florence et à Rome, dominent trois artistes : Leonardo da Vinci, Michelangelo et Raffaello Santi. Ce dernier eut une carrière brève mais fulgurante, puisque, mort à 37 ans, à Rome, de fièvre ou d'épuisement créatif ou amoureux, selon les sources, il est considéré comme l'égal de ses deux contemporains, à la vie plus longue et au cheminement plus durable.

L'exposition du Louvre retrace le parcours de l'artiste dans ses dernières années, entre 1513 et 1520, ainsi que celui de deux de ses élèves, Giulio Romano et Gian Francesco Penni, avant et après la mort du maître.

Ce qui frappe et séduit chez Raphaël, c'est la tendresse et la douceur du contour des visages des femmes, celui des Madones (La Belle Jardinière, la Madone au poisson, la Madone à la rose, la Madone de l'amour divin) ou celui des portraits (la Donna velata). Les teints rosés, la carnation délicate des femmes et les chairs des enfants, en pleine lumière, sont mis en valeur par les vêtements aux couleurs bleue et rouge. La composition du groupe rend l'ensemble très harmonieux et très vivant, avec des gestes, des mouvements de bras et de mains emplis de grâce et d'élégance. Les toiles ou les panneaux de bois sont d'une qualité extraordinaire, restaurés comme au premier jour.

On découvre le talent des disciples et l'amitié qui liait maître et élève (Autoportrait avec un ami, 1519), au sein de l'atelier de Raphaël, à qui le pape Jules II et de nombreuses familles d'aristocrates, dont la famille des Médicis, commandèrent des travaux et des oeuvres.

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